Médiathèque

Avec l’Appui financier de l’Union européenne à travers le Programme d’Appui à la Société Civile (PASOC), le Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable (RENASCEDD) a organisé ce mardi, 31 janvier 2017 un atelier d’échanges sur les conclusions de la COP22 qui s’est tenue à Marrakech (Maroc).
Cette rencontre a enregistré la présence d’un représentant de la Primature, un représentant de la Présidence de la République, des partenaires techniques et financiers et une cinquantaine de personnes venues des organisations de la société civile Guinéenne œuvrant dans le secteur de la protection de l’environnement.
Entant que partenaire financier de l’atelier,M. Ababacar Ndiaye ,Régisseur/Chef d’Equipe du Programme d’appui à la société civile (PASOC) note que les motifs de l’accompagnement du Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable (RENASCEDD) sont situés dans les missions du programme. « Le PASOC a un intérêt dans le cadre de l’environnement surtout en matière d’approche de gouvernance environnementale. Aujourd’hui, ces questions de changements climatiques, d’énergie renouvelable causent de sérieux défis par rapport aux populations et aux Etats émergeant. C’est pour cette raison, dans le cadre de l’appui pour la concertation que nous avons dans notre devis- programmes et qui est destiné aux Organisations de la société civile,qu’ il a été jugé pertinent et approprié de soutenir ce Réseau qui est en train de travailler sur ces questions », dit-il.
Poursuivant son intervention , Monsieur Ndiaye confie que ses attentes sont de permettre aux experts qui ont eu à travailler sur ces thématiques et qui ont eu la chance de participer à la COP21 et également à celle tenue à Marrakech de pouvoir échanger sur ces conclusions et recommandations afin de voir les stratégies les plus appropriées par rapport au contexte local, c’est-à-dire de la Guinée. Il s’agit de voir avec l’avis de ces experts, comment faire pour que ces questions soient prises en charge aussi bien au niveau de l’Etat guinéen que des communautés.
Présidant l’atelier, M. Mathias Rodolph Haba, conseiller en charge de l’environnement à la Primature a rappelé que la mission de son département est de suivre les engagements pris non seulement par le gouvernement mais aussi par les ONG et toute autre structure. « J’ai l’espoir que l’aboutissement de cet atelier va nous amener à avoir des projets bancables et à présenter au plus haut pour maintenir le climat plus vivable», projette-t-il.
A rappeler que cette journée a permis la présentation des actions du PASOC, la présentation du Réseau National de la Société Civile pour l’Environnement et le Développement Durable, la présentation du rapport de la COP 22, la présentation des conclusions de la COP 22, la présentation des enjeux des changements climatiques et la problématique de la gouvernance environnementale en Guinée/CPD. Toutes ces interventions ont été suivies de débats et d’échanges.
Au terme des échanges, il a été recommandé de :
• Rajouter les images sur la littérature dans le rapport
• Situer les responsabilités dans les engagements et
• Rajouter les statistiques de la participation à la COP 22.
L’atelier a pris fin sur une note de satisfaction à tous les niveaux.

Participation de la société civile à la COP22 : Réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable dévoile ses ambitions

Le Comité technique national pour la mobilisation pour la COP22 a organisé une conférence de presse le vendredi dernier pour se prononcer sur sa participation à cette rencontre internationale des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qui s’est ténue Marrakech au Royaume du Maroc. Le Comité a mis cette rencontre à profit pour annoncer qu’il s’appellera désormais réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable, mais aussi dévoiler ses perspectives pour l’application des conclusions de la COP22.
Du 7 au 18 Novembre 2016 s’est tenue dans la ville touristique de Marrakech au Royaume du Maroc, la 22ème Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. En tant que 3ème pays de l’Afrique de l’ouest et 13ème en Afrique ayant ratifié l’accord de Paris, la Guinée était représentée à la COP22 par les Ministères de l’Environnement, des Eaux et Forêts, de l’Agriculture, de l’énergie et de l’Hydraulique, des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger , des Mines et de la Géologie, de la pêche et de l’économie Maritime, du Port Autonome de Conakry, de l’Assemblée Nationale, des organisations de la Société Civile et des médias publics et privés.
La société civile guinéenne à travers le comité rentre de la COP22 est plus que déterminer dans son combat pour la protection de l’environnement à travers des actions citoyennes à la base. «Durant deux semaines, les pays ont muri la réflexion pouvant accélérer des actions communes contre les changements climatiques dans un large éventail de domaines. Cette conférence a été mise à profit pour avancer les objectifs politiques et pratiques de l’Accord historique de Paris sur les changements climatiques. D’où l’annonce de grandes mesures d’appuis financiers dans le cadre du soutien aux initiatives, notamment les technologies propres, le renforcement des capacités pour rendre compte des plans d’action sur le climat, et des actions visant à renforcer la sécurité alimentaire et l’approvisionnement en eau dans les pays en développement », a expliqué le coordinateur du Comité, Sekou Amadou Diakité.
Sekou Amadou Diakité a indiqué que cette rencontre a été aussi l’occasion pour les gouvernements de fixé l’échéance de 2018 pour finir le règlement d’opérationnalisation de l’Accord de Paris de manière à assurer confiance, coopération et succès au cours des années et des décennies à venir. Selon lui, les entreprises, les investisseurs, les villes et les gouvernements locaux ont également formulé de nouveaux engagements en matière de changement climatique, venus s’ajouter aux milliers déjà annoncés en amont et pendant la conférence sur le climat à Paris l’année dernière.
A rappelé que Cette conférence a Plus de 50 présidents, premier ministres et vice-présidents, et plus de 110 ministres et chefs de délégation ont assisté à la COP 22, en tant qu’hôtes du Roi du Maroc Mohammed VI. La conférence a également accueilli la première réunion du principal organe de direction de l’Accord de Paris, suite à la prompte entrée en vigueur de l’Accord le 4 novembre. En participant à cette conférence, s’est vue engagé d’avantage aux défis qui sont les changements climatiques.

Guinée: COP22 – La société civile échange pour la validation des documents de plaidoyer

La Guinée se prépare pour la 22ème conférence de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22), à Marrakech au Maroc du 07 au 18 novembre 2016. Le Comité Technique National et de Mobilisation pour cette cérémonie a démarré ce mardi, à Conakry, un atelier de partage et de validation des documents de plaidoyer de la société civile pour la COP22. Cette activité durera pour deux jours, et elle regroupe une vingtaine de personnes des organisations de la société civile guinéenne.

Selon le coordinateur du comité, Cheick Amadou Diakité, Ils ne sont pas là seulement pour la COP22, mais aussi après cette cérémonie. Parce que ce document de plaidoyer qui sera présenté va couvrir la brèche par rapport aux engagements pris par la Guinée dans le document liant dessus. La contribution prévue déterminer au niveau national pendant les 15 prochaines années.
Donc elle va être la vision de la société civile par rapport à cette dégradation poussée de l’environnement guinéen. L’apport des organisations de la société civile dans leur rôle de veille d’alerte et de proposition d’alternative et les enjeux de certaines thématiques.

Le Comité national de mobilisation pour la COP22, a organisé un atelier de réflexion et de recadrage du Document de Plaidoyer et du Plan d’Action opérationnel des acteurs de la Société Civile guinéenne à la COP 22, le jeudi 1eraoût dernier. La présente rencontre a mobilisé les organisations de la société civile, les hommes de media et plusieurs autres acteurs évoluant dans le domaine de la protection de l’environnement.
L’objectif de cet atelier est entre autre de préparer une participation plus réussie de la Guinée à la 22ème conférence sur les changements climatiques qui se tiendra au Maroc en novembre prochain. Les travaux de cette rencontre ont permis en outre d’apporter une analyse critique et pertinente de l’ensemble des documents élaborés par le Comité. Il s’agit notamment du plan d’action et du document de plaidoyer et la stratégie globale.
Sekou Ahmadou Diakité, coordinateur du Comité des organisations de la société civile pour la mobilisation de la COP22 a rappelé que la Guinée dispose d’une façade maritime impressionnante de 300 km de littoral abritant des ressources halieutiques et une biodiversité riche qui lui a valu l’appellation de ‘’robinet ou le château d’eau’’ de l’Afrique de l’ouest. Mais avec l’évolution du temps, il a révélé que les pratiques néfastes des hommes impactent au jour le jour ce potentiel environnemental, forestier, hydraulique, halieutique et faunistique très peu valorisé. « La mauvaise gestion des ressources forestières, une exploitation minière non respectueuse des normes environnementales, l’abandon des rares sites pouvant servir au développement du secteur touristique, la pratique de la culture sur brûlis, l’exploitation anarchique du potentiel dans le domaine de la pêche et l’inefficacité de la politique nationale de gestion des ordures ménagères dans les villes et campagnes constituent une forte menace pour la préservation de la biodiversité et du climat » a-t-il déploré.
Déplorant le fait que le gouvernement guinéen n’ait pas encore honoré ses engagements pris lors de la COP21 qui s’est ténu en France l’année dernière, le coordinateur du Comité a dit que la Guinée est signataire de la plupart des traités et conventions internationaux de protection environnementale et dispose d’importants textes juridiques et règlementaires qui régissent la gestion durable des ressources naturelles et l’environnement. « Mais force est de reconnaitre que l’application de ces textes, peu connu des citoyens, est loin d’être une réalité au niveau des décideurs. Or, le respect des engagements pris requiert que décideurs et populations s’approprient suffisamment du contenu des textes juridiques et réglementaires », a-t-il soutenu.
C’est pour ainsi parer à cette situation que la société civile guinéenne, à travers ce Comité a décidé de s’investir pour relever ce défi de la protection et de la préservation de l’environnement. Déjà ce comité s’est dotés d’une stratégie et d’un plan d’action assortie d’un document de plaidoyer avec la mise en place d’un mécanisme citoyen de gestion de l’environnement pour un développement durable à travers des stratégies d’information, de sensibilisation et de mobilisation citoyenne. « La Société civile guinéenne, à travers ce Comité, entend marquer de par son expertise et sa volonté, à contribuer au respect et à l’application de l’ensemble des recommandations, engagement et convention dont la Guinée a adhéré dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Mais, au regard de défi si exaltant, elle s’aurait réussir sa mission sans votre précieux concoure », a-t-il renchérie.
Plusieurs participants ont fait des recommandations pouvant renforcer ces documents. Ils ont par ailleurs invité les acteurs de la société civile à s’intéresser aux questions de protection de l’environnement qui constitue une préoccupation majeurs des états du monde.
La rédaction

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